8h30 • Accueil des congressistes, Salle de la Halle de la Brasserie St Hélier
9h-10h • Allocutions d’ouverture
10h15-11h15 • Conférence d’ouverture – Stanislas Morel,
Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Sorbonne Paris Nord,
membre du laboratoire de recherche EXPERICE.
Titre : L’école au défi de la complexité de la difficulté scolaire
Résumé : Comment faire face à la difficulté scolaire (qu’elle soit cognitive et/ou comportementale) dans un contexte caractérisé, d’une part, par la multiplication des situations d’élèves perçues comme préoccupantes ou « difficiles à gérer », d’autre part par l’imputation croissante de ces difficultés à des causes diverses (scolaires, sociales, familiales, psychologiques, médicales) en interaction entre elles et, enfin, par la faible présence, au sein des établissements, de professionnels issus d’horizons variés et susceptibles de construire un regard global sur l’enfant ? Cette conférence se fixe pour objectif de décrire les tendances actuelles dans le traitement de la difficulté scolaire (comme la médicalisation), mais aussi d’interroger les politiques éducatives contemporaines sous l’angle de leur capacité à organiser des réponses ajustées à la complexité de l’enfant et de ses difficultés.
11h30 – 12h30 • Conférence – Mael Virat,
Chercheur en psychologie à l’École nationale de Protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ, Roubaix) et membre associé au laboratoire PSITEC, université de Lille. Ses travaux, en psychologie sociale, portent sur la relation enseignant-élève (Quand les profs aiment les élèves. Psychologie de la relation éducative, Odile Jacob, 2019), sur les besoins sociaux à l’adolescence et sur le vécu professionnel des travailleurs sociaux.
Titre : La relation affective enseignant-élève (conférence en visio)
Résumé : En s’appuyant sur des travaux de recherche, il s’agira de présenter les bénéfices liés à un certain type de lien affectif entre enseignants et élèves, considéré au prisme de la théorie de l’attachement. Ensuite, certains facteurs qui favorisent ou freinent la création de ce type de lien seront discutés.
14h-15h • Conférence – Eric Zuliani,
Psychologue en ITEP, psychanalyste à Nantes
Titre : Le savoir ne s’apprend pas
Résumé : Que savent les jeunes qui se font élèves quand ils se rendent à l’école ? Sont-ils pages blanches, prêts à recevoir de leur maitre et éducateurs des programmes qui s’adressent à tous ? Non. Ils ont eu une vie avant l’école, poursuivent cette vie en dehors de celle-ci. Déjà, ils ont rencontré un savoir issu du poids des mots qui comptent, qui marquent. Au croisement qu’est l’école, les jeunes sont pris dans un triangle des savoirs : celui de l’État et de sa politique du savoir ; celui de la famille ; celui enfin des médias. A ce titre, ils sont enjeu de savoir et donc de pouvoir. Comment alors faire place à ce qu’ils savent et à prendre ce qu’ils désirent savoir ?
15h15 -16h15 • Conférence – Grégoire Borst,
Professeur de psychologie et de neurosciences de l’enfant et de l’adolescent à l’Université Paris Cité et Directeur du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Education de l’enfant (CNRS). Ses recherches s’intéressent aux rôles des mécanismes neuropsychologiques de haut niveau (métacognition, résistance aux automatismes, régulation émotionnelle) sur le développement cognitif et dans les apprentissages scolaires. Auteur de plus de 100 articles scientifiques, il est également auteur de différents ouvrages de pédagogie (Enseigner aux élèves comment apprendre) et d’ouvrages grand public (C’est pas moi c’est mon cerveau).
Titre : Lutter contre les inégalités scolaires pour susciter le désir d’école
Description : Notre système éducatif se caractérise par des inégalités scolaires du fait du milieu social d’origine de l’élève plus fortes que dans d’autres pays de l’OCDE. Ces inégalités s’observent tout au long du parcours scolaire des élèves et ce dès l’entrée à la maternelle. Nous présenterons un ensemble d’études qui permettent d’identifier les processus neuropsychologiques qui sous-tendent ces inégalités scolaires et des dispositifs visant à étayer ces processus chez l’élève qui permettent potentiellement de lutter contre ces déterminismes sociaux.
16h30 • Réunions des organisations syndicales.